Une chronique de Christophe Ramaux dans Alternatives économiques le 9 mars 2023
Avec les « réformes » accumulées depuis 1993 et celle en cours, la part de la richesse consacrée aux pensions de retraites baissera à l’avenir alors même qu’on comptera plus de retraités. D’où ce sombre horizon : le niveau de vie des retraités relativement au reste de la population baissera, le taux de pauvreté augmentera.
L’alternative est pourtant à portée de main : il suffit demain comme hier de cotiser dans la bonne humeur. C’est tout à fait faisable comme il est montré dans cet article publié dans Alternatives économiques.
Il y a bien une indignité inaugurale au cœur de la nouvelle « réforme » : son refus d’accroître les ressources pour les retraites, alors même que l’économie, plus riche demain, permettrait d’assurer cet horizon qui manque tant, celui d’un progrès social partagé.