Une chronique de Gilles Rotillon pour l’Age de Faire
Pour lutter contre le changement climatique, il faut s’attaquer à sa cause. Deux principales sont proposées. L’une, qualifiée d’anthropocène, dénonce la responsabilité de l’espèce humaine, qui, par nature, produirait et consommerait toujours plus nous menant inexorablement dans le mur. La solution serait de changer nos comportements. Mais, mettant sur le même pied le milliardaire et le chômeur en fin de droits, elle néglige trop les inégalités croissantes du monde réel pour être opérationnelle.
L’autre, partage l’idée d’une transformation de nos modes de production et de consommation, mais en les appelant par leur nom : le capitalisme.