Une tribune de Christophe Ramaux dans le Monde du 14 octobre.
L’inflation affecte durement le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes. Quelle réponse lui apporter ? Le gouvernement a pris des mesures pour éviter l’effondrement du pouvoir d’achat. Mais la cohérence de ces mesures pose problème. Les chèques et la prime « Macron » sont distribués en lieu et place des salaires. Ils ne sont soumis ni à l’impôt ni à cotisation sociale, ils assèchent donc les ressources de l’Etat et de la protection sociale. Le gouvernement s’obstinent à ne pas taxer les superprofits. Il refuse le choc de solidarité nécessaire pour répondre au choc d’inflation.