D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

Peugeot-Fiat, une affaire de chiffres. Sur France Info TV, Christophe Ramaux, membre des Economistes atterrés, débat face à Etienne Lefebvre, journaliste aux Echos, de l’intérêt de Stellantis, issue de l’alliance entre Peugeot et Fiat, qui pourrait représenter le quatrième plus gros groupe mondial dans l’automobile en termes de véhicules vendus : huit millions par an. « Avec les délocalisations, la production automobile chute depuis plusieurs années en France », rappelle l’enseignant chercheur de La Sorbonne. De fait, ce secteur, en excédent commercial de 10 milliards au début des années 2000, affichait un déficit de 15 milliards en 2019. Les syndicats de PSA s’inquiètent légitimement : les surcapacités de production de Fiat ne vont-elles pas accélérer la baisse des effectifs dans l’Hexagone ?  Dans la fusion PSA-FCA, deux éléments sont oubliés pour Christophe Ramaux. D’une part, le social : le capitalisme prédateur des grandes firmes mondiales se soucie plus de la rémunération des dirigeants et des actionnaires que des producteurs et de l’intérêt général (le siège de Stellantis sera aux… Pays-Bas). D’autrepart, l’écologie : comment justifier que les voitures électriques vendus en France, et bénéficiant de primes à l’achat, soient massivement produites à l’étranger avec de l’énergie carbonée ?

Retrouvez l’intégralité de ce débat en video ici.