Ce 27 juillet, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé que l’Etat utilisait son droit de préemption et devenait actionnaire majoritaire des chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). L’annonce de cette nationalisation française arrive alors que les négociations sont bloquées entre le gouvernement et l’entreprise italienne Fincantieri. Il s'agit du seul groupe à avoir fait une offre pour devenir actionnaire majoritaire des chantiers navals, mis en vente fin 2016 par le groupe sud-coréen STX en faillite. Mais l’Italie a refusé la proposition française proposant que Fincantieri possède 50% de l’entreprise et que les autres 50% reviennent aux actionnaires français. La nationalisation n’est en fait qu’une « décision temporaire pour négocier dans les meilleures conditions possibles » avec les acteurs italiens, a expliqué Bruno Le Maire au cours d’une conférence de presse.
La nationalisation d’entreprises est-elle un procédé économique efficace? Ce procédé pourrait-il devenir une habitude pour faire pression sur les adversaires économiques? Que va faire l’Etat des chantiers navals de Saint-Nazaire? Dans l'émission "C dans l'air", diffusée sur France 5, Thomas Porcher, membre des Economistes atterrés, débat de ces questions face à Christophe Barbier, éditorialiste à L'Express, Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de Haute Finance et Fanny Guinochet, journaliste à L'Opinion.
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