Le gouvernement cherche à réformer rapidement le pays en ayant recours aux ordonnances. Y a-t-il vraiment urgence? « Les urgences devraient être de domestiquer la finance, remettre en cause le libre-échange et l’austérité salariale; à la SNCF, l’urgence est de reprendre sa dette », répond Christophe Ramaux, membre des Economistes atterrés, face à Etienne Lefebvre, journaliste aux Echos au cours d’un débat diffusé dans le cadre du Grand Soir 3. La cohérence des réformes d’Emmanuel Macron, « c’est d’insécuriser ouvriers et employés et de faire des cadeaux aux plus riches », poursuit le professeur d’économie à la Sorbonne. Et de déplorer: « On insécurise, on dresse les Français les uns contre les autres au lieu de récréer un projet mobilisateur ».
Retrouvez l’intégralité de ce débat en video ici.