Le vert, une bonne affaire ? Les dérèglements climatiques vont-ils amener à repenser certains choix économiques ? « À l’échelle mondiale, il faut réduire la consommation d’énergie. En France, le plus important, ce sont les importations qu’il faut réduire, car elles représentent la moitié de notre empreinte carbone. On ne peut pas être écologiste si on est mondialiste », répond sur France 3 Christophe Ramaux, membre des Economistes atterrés, face à Etienne Lefebvre, journaliste aux Echos. « Dans nos émissions de gaz à effet de serre, le résidentiel représente 17%. L’isolation des logements crée des emplois. Ce n’est pas délocalisable; c’est de la croissance verte, c’est parfait », poursuit le professeur d’économie de la Sorbonne, avant de mettre en cause la politique du gouvernement. « Il n’est pas responsable sur la question écologique », martèle-t-il. « Il a réduit les crédits pour la rénovation thermique des habitants, il ne faut pas qu’il démantèle EDF, car grâce au nucléaire, on réduit beaucoup les gaz à effet de serre ». Et de conclure : « On ne peut plus être écologiste et être pour une sortie rapide du nucléaire ».
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