Le duel éco du JT de 23h sur France Info
Les impôts sur les successions sont beaucoup plus faibles que durant les 30 glorieuses. Leur part dans les recettes fiscales a été divisée par 3 depuis la fin des années 1960 en moyenne dans l’OCDE (de 1,2 % en 1968 à 0,4 % aujourd’hui). Tout cela pour le plus grand bénéfice des très riches. La part du patrimoine hérité dans le patrimoine total est ainsi passée, en France, de 35% en 1970 à 60% aujourd’hui. Pour l’élection qui vient, voici le podium des candidats les plus « pro-riches » en matière de succession : Zemmour en tête (l’exonération de droits serait doublée – de 100 000 euros à 200 000 euros – et cela tous les 6 ans contre 10 actuellement), suivi de Pécresse et Le Pen. Petit rappel : 50 % des français reçoivent moins de 70 000 euros de successions (largement exonérées de droits), tandis qu’en moyenne les 1% les plus riches reçoivent 4,2 millions et les 0,1% 13 millions (après paiement des droits). Le capitalisme néolibéral prétend récompenser le mérite. Il défend en fait les rentiers. L’idéal républicain mérite mieux
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