D’autres politiques économiques sont possibles

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The Conversation 20 octobre 2022.

Pourquoi, en dépit de la crise financière et des politiques monétaires non conventionnelles qui se sont généralisées, les approches monétaires hétérodoxes ne sont pas parvenues à s’imposer? Dans cet extrait de Déclin et chute du néolibéralisme publié par The Conversation, David Cayla s’interroge la résistance idéologique du monétarisme en concluant que sortir du monétarisme sans penser plus largement le rôle de l’État et sans réfléchir aux manières alternatives d’organiser l’économie n’est pas possible.

Depuis la crise de 2008, l’idée selon laquelle les banques centrales peuvent se limiter à des interventions monétaires dépolitisées a complètement été remise en cause. Les politiques de taux zéro adoptées dans les pays développés à la suite de la crise financière de 2008, mais surtout les pratiques non conventionnelles dites de « quantitative easing » (« assouplissement quantitatif ») ont permis aux banquiers centraux d’intervenir directement au sein des marchés financiers et les ont transformés en véritables acteurs politiques.

Dans ce texte, extrait de Déclin et chute du néolibéralisme (De Boeck Supérieur, 2022), l’économiste David Cayla étudie le renouveau des théories monétaires dans le monde académique. Il s’interroge sur l’affaiblissement de la pensée monétariste développée dans les années 1960 par Milton Friedman et Anna Schwartz et sur les difficultés des approches hétérodoxes à s’imposer. Selon lui, le problème réside dans la difficulté qu’elles rencontrent à concevoir un cadre économique plus général sur lequel s’appuyer.

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