D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

La politique économique d’Emmanuel Macron visait à transformer la France en une « start-up nation » en adoptant des mesures libérales, telles que la baisse des impôts pour les plus riches et les entreprises. Le creusement du déficit public témoigne de l’échec de cette politique.

Ce déficit ne résulte pas d’une envolée des dépenses, mais de la baisse des recettes fiscales. Face à son ampleur, le nouveau gouvernement est contraint d’accepter de ré-augmenter les impôts, notamment sur les grandes entreprises et les plus riches et de réduire les exonérations inconsidérées de cotisations sociales. C’est un tournant. Mais un tournant insuffisant et amputé. Les mesures fiscales de rééquilibrages annoncées sont à la fois insuffisantes et « temporaires ». Simultanément le gouvernement opte pour l’austérité côté dépense publique. Or, celle-ci n’est pas le « puits sans fond » décrit par les commentateurs libéraux. Outre les besoins qu’elle permet de satisfaire, elle permet de soutenir largement l’activité, y compris du privé. En 2024, c’est grâce à elle que la croissance n’a pas été plus piteuse encore. Appuyer sur la pédale de frein à ce niveau alors que le privé va mal ne peut que précipiter un retour vers la récession, laquelle rendra finalement plus difficile la réduction des déficits.

Le budget 2025, n’ouvre aucun horizon alors que la France a besoin d’une « bifurcation » économique pour allier justice sociale et écologie.

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