Au-delà du plan Juncker : et si on permettait vraiment aux entreprises de retrouver le chemin de l’investissement à long terme.
Ces derniers mois, on ne compte plus les déclarations des institutions internationales concernant le manque d’investissement en Europe. L’OCDE comme le FMI se sont par exemple inquiétés de l’atonie de l’investissement, notamment du fait du manque de demande. Leurs préconisations s’orientent dans deux directions : limiter les politiques d’austérité qui tuent la demande et aller plus loin dans les réformes structurelles censées permettre le redémarrage de l’offre. La Commission européenne elle-même s’est saisie du dossier en la personne de son Président, Jean-Claude Juncker, qui a présenté un plan d’investissement de 315 milliards d’euros pour relancer l’économie européenne. Mais ce projet se heurte à la question du financement : les États membres, d’une part, ne peuvent apporter les fonds nécessaires du fait de la surveillance budgétaire, et le budget européen d’autre part, qui est déjà faible, doit être à l’équilibre. Ce qui se dessine désormais, c’est une mise de départ conjointe de seulement 21 milliards d’euros par le budget européen et la Banque européenne d’investissement (BEI) pour alimenter un nouveau fonds, avec dans l’espoir que cet apport (ou plutôt cette garantie) permettra d’enclencher des projets à hauteur des 315 milliards grâce à un effet de levier anticipé de 15.
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