Nicolas Sarkozy avait amorcé en 2010 une politique d’austérité et l’avait accentuée en 2011. Elu en mai 2012, François Hollande a lui aussi donné un tour de vis budgétaire. L’effort est mieux réparti que sous Sarkozy mais il ne concerne pas que les « 10% des ménages les plus riches ». La baisse du volume des dépenses publiques et certaines hausses d’impôts ont un impact sur les revenus des classes populaires, surtout si l’on tient compte de l’effet des mesures Fillon maintenues par Ayrault (gel du point d’indice des fonctionnaires, taxe de 7% sur les mutuelles, financement par les ménages de la réforme de la taxe professionnelle, etc.).
Cet effort budgétaire est contreproductif.
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