Si l’anthropocène est aujourd’hui d’usage courant pour désigner la période présente marquée par les transformations qui affectent de plus en plus notre planète, une autre tendance se fait jour chez nombre de chercheurs de lui préférer le qualificatif de capitalocène pour désigner le moment particulier que nous sommes en train de vivre. Dans deux textes récents (voir références), Jean-Marie Harribey interroge la pertinence de ce second concept. Mon propos dans cette note consiste à examiner dans quelle mesure ces deux désignations s’opposent ou se complètent et quels sont les enjeux de ce débat qui s’intensifie entre les tenants de l’une des deux acceptions au détriment de l’autre.
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