Congés, temps de travail, réduction de la dette : l’après Covid-19 sous le signe de l’austérité ? L’ampleur de la crise économique qui suivra la crise sanitaire sera tel que la France devrait connaître la pire récession de son histoire. Face à une dette qui va exploser, le gouvernement fera-t-il le choix de l’austérité ou de l’investissement ? Interrogé par France 24, David Cayla, membre des Economistes atterrés, estime que « ce sera pire que 2008 et même pire que 1929. Il y a actuellement 8 millions de travailleurs en chômage partiel, c’est-à-dire dont le salaire est pris en charge par l’État. C’est considérable. Pour l’État, entre la hausse des dépenses et la baisse des recettes, on peut s’attendre à une dette publique qui passera de 100 % du PIB à 120 %, voire 140 % ». Pour autant, David Cayla, estime que recourir à l’austérité serait une erreur. « On sait, dit-il, que l’austérité ne fonctionne pas pour rendre les pays solvables. Le FMI a montré que la réduction du déficit de la Grèce a davantage diminué l’activité économique que permis le rétablissement des finances publiques; donc tous ces discours ne sont pas crédibles ».
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