Pour abonder un fonds destiné à financer l’innovation, le gouvernement va vendre une partie des actions qu’il détient dans les grandes entreprises françaises, en commençant par la cession pour 1,53 milliard d’euros du capital du groupe Engie. Face à l'essayiste Nicolas Bouzou, Christophe Ramaux, membre des Economistes atterrés, souligne dans La Montagne que l'Etat s’apprête à répèter les mêmes erreurs qu'en 2006 lors de la privatisation des sociétés d'autoroutes, en se privant de recettes sur le long terme pour quelques gains à court terme. "L’idéologie libérale, déplore-t-il, est décidément plus forte que les leçons du réel".
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