Une chronique de Christophe Ramaux dans Alternatives économiques
La France devrait être fière de son système de retraite, qui offre un certain « droit au bonheur » après une vie de labeur souvent rude. Au lieu de le conforter, les réformes néolibérales ne cessent de le dégrader.
Les conséquences des réformes déjà passées sont bien répertoriées : dans les prochaines années, le niveau de vie des retraités décrochera par rapport aux revenus des actifs, le taux de pauvreté réaugmentera, l’âge effectif de départ reculera. Faut-il aller plus loin encore ? C’est l’option choisie par le gouvernement au nom de déficits supposés hors de contrôle.
Au moins dix arguments permettent de dégonfler cette baudruche des déficits.